L’œuvre de Louis Néel



Lorsqu’à Strasbourg, en 1928, Louis Néel commence à réfléchir sur le magnétisme, il aborde un domaine fait de peu de certitudes, de quelques hypothèses et de nombreux résultats inexpliqués. Parmi les certitudes, l’existence de trois classes de systèmes : les diamagnétiques, les paramagnétiques (Pierre Curie, Paul Langevin) et les ferromagnétiques (Pierre Weiss). Parmi les hypothèses, quelques-unes véritablement géniales (le champ moléculaire, et surtout la subdivision en domaines élémentaires de Weiss) et d’autres qui n’ont pas survécu. Mis à part les ferromagnétiques comme Fe, Co, Ni et quelques paramagnétiques, la grande majorité des métaux de transition ou des oxydes, comme la magnétite, n’obéit pas à la loi de Curie-Weiss (qui dit que l’inverse de la susceptibilité varie linéairement avec la température), les uns se comportant comme des paramagnétiques indépendants de la température, et les autres de façon davantage hyperbolique que linéaire.

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